Landes Stéphane Travert s'arrête chez Maïsadour
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, a visité l'exploitation d'un adhérent de Maïsadour, le 8 juin, lors d'une journée passée dans les Landes. Michel Prugue, président du groupe coopératif, en a profité pour faire un point sur les sujets d'actualité.
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Au lendemain du 52e congrès des JA, qui s'est tenu à Lourdes (Hautes-Pyrénées), le 7 juin, Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture, a passé une journée dans les Landes. Il a visité, le matin, l'exploitation de Pascal Tauzin, à Eyres-Moncube, adhérent du groupe Maïsadour, qui produit 15 000 canards gras et 30 000 poulets fermiers jaunes des Landes label rouge par an. Michel Prugue a saisi l'occasion pour rappeler l'investissement de 3 millions d'euros, réalisé par le groupe il y a un an, dans un dispositif de biosécurité qui concerne tous les maillons de la filière.
Rémunération des producteurs et double contrat
Pascal Tauzin a, pour sa part, construit un nouveau bâtiment de 800 m² pour pouvoir se mettre aux normes, sans perdre son volume de production. « Nous avons ici un élevage qui porte une ambition autour de la sécurité sanitaire, de la qualité des produits, et qui porte l'image de la filière volaille française », a alors déclaré le ministre.
Michel Prugue a également fait le point sur les actions engagées par son groupe, dans le cadre des Etats généraux de l'alimentation. Il a notamment fait référence à la rémunération des agriculteurs, avec la mise en place chez Maïsadour, du double contrat adhérent-coopérative et coopérative-client, qui permet de prendre en compte les coûts réels de production de la filière.
Une production de plus en plus bio
Il a aussi abordé l'agriculture durable et l'engagement de la coop, depuis dix ans, de réduire les résidus et produits phytos. D'ici à trois ans, 40 % des surfaces de ses adhérents devraient être sous le cahier des charges agriculture durable.
Quant à la gestion des risques, qui fait désormais également partie du quotidien des agriculteurs, elle se traduit par un doublement des adhérents céréaliers du groupe assurés en 2017, par rapport à 2016. Enfin, le président a annoncé vouloir augmenter de 30 % par an les surfaces en bio, pour atteindre plus de 15 000 hectares d'ici à cinq ans.
Florence Jacquemoud
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